Être père ou mère est une joie de chaque instant. C’est aussi une responsabilité écrasante. Il est encore temps d’y renoncer.
Mais si vous avez déjà franchi le pas, ou que vous vous apprêtez à le faire, L’Élevage des enfants offre une mine de conseils éducatifs, d’informations véridiques et de témoignages de première main qui vous accompagneront dans chacune des étapes de cette prodigieuse et épuisante aventure.
Un hilarant voyage dans le monde de l’enfance et de l’adolescence, cet univers coloré où se mêlent innocence et odeurs de pieds, pudeur et toxicomanie, acné et Père Noël.
Emmanuel Prelle et Emmanuel Vincenot ont été enfants de 1969 à 1987. Depuis, ils ont écrit en collaboration plusieurs livres d’humour, parmi lesquels l’Anticyclopédie universelle (Mille et une nuits, 2007) et l’Anticyclopédie du cinéma (Le Cherche-Midi, 2000). Le premier a fait l’objet d’une adaptation théâtrale, intitulée Tout sur tout et son contraire. Le second a été traduit et publié en Roumanie (un pays qui a bien besoin de rire).
Grand Prix d’Angoulême en 2001, Florence Cestac est l’auteur d’une vingtaine de bandes dessinées « pour les grands », parmi lesquelles Edmond François Ratier, Le Démon de midi, Super Catho (avec René Pétillon), La Véritable Histoire de Futuropolis et Je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps (avec Jean Teulé), ainsi que des séries pour la jeunesse Les Déblok (avec Nathalie Roques) et Les Ados Laura et Ludo.
La première question que se posent les parents, souvent peu informés, est la suivante : dois-je assister à la naissance de mon enfant ? Si vous êtes la mère, sachez que votre absence sera très mal vue par l’équipe médicale. Si vous êtes le père, sachez que votre absence sera très mal vue par la mère, mais il se peut cependant vous ayez une bonne excuse. Par exemple, vous n’avez pas envie de venir, ou bien vous devez assister au même moment à la naissance d’un autre de vos enfants, dans une autre maternité.
L’accouchement proprement dit se déroule en plusieurs étapes, très différentes selon que l’on est le père ou la mère.
Pour la mère, le schéma est plus ou moins toujours le même : elle arrive en hurlant de douleur, des infirmières la conduisent en hâte dans une salle de travail, stérile et insonorisée. Les médecins, réveillés par les cris atroces, se précipitent vers leurs boules Quies™, prennent en charge la patiente et lui font faire les premiers exercices de respiration. Pour atténuer sa souffrance, ils lui administrent une piqûre très douloureuse, puis s’en vont déjeuner dans une bonne brasserie. Vers 14 h 30-15 heures, ils reviennent : le bébé est né. Miracle de la vie !
Pour le père, tout se passe en deux étapes : 1) Il entre dans la salle d’accouchement. 2) Il s’évanouit.
Extrait du chapitre 1 : L’âge adorable (0-3 ans)
Comme le temps passe ! Il y a peu, votre enfant vous demandait comment on faisait les bébés, et vous ne saviez pas quoi lui
répondre, car vous-même aviez un peu oublié. Désormais, c’est une professionnelle qui, en théorie, se
chargera de gérer ce type de situation : la maîtresse.
La veille du premier jour de classe est toujours un moment d’angoisse : pleurs, cauchemars, et parfois pipi au lit. Certains parents vivent
mal cette période, mais les enfants ont aussi leur part de stress.
Enfin, c’est le « Jour J », « J » comme « Je veux pas y aller »,
« J’ai peur » ou « Je me vengerai ». Heureusement, une batterie de mensonges conçus
par des générations de parents vient à bout de la résistance de l’enfant : « Tu vas bien
t’amuser », « Tu vas te faire plein d’amis », « Tu vas apprendre plein de choses ».
Sur le chemin de l’école, quelques dernières vérifications s’imposent. Est-ce que votre enfant a pris son doudou ?
A-t-il mis son pantalon ? Avez-vous bien mis le vôtre ? Vous finissez par constater que vous êtes en chaussons et en robe de chambre,
mais il est trop tard pour retourner vous changer.
Extrait du chapitre 2 : L’âge pénible (3-6 ans)
Difficile à organiser, difficile à regarder, difficile à oublier, c’est le spectacle de fin d’année.
Toute l’école s’y implique. Les enseignants, tout d’abord, sur qui repose la charge d’écrire un livret
à la fois spectaculaire et bon marché, poétique et conforme aux directives ministérielles, pétri de
laïcité et délivrant une morale chrétienne. Il leur faut aussi trouver un rôle pour tous les enfants, y compris ceux
qui ont une personnalité difficile : l’hystérique, le violent, le pyromane... Faute de quoi, l’équipe
pédagogique s’expose à des hurlements, des coups de poing et des incendies criminels.
Tous les élèves, du cancre au chouchou en passant par celui dont la maîtresse n’arrive jamais à retenir le nom,
se lancent alors dans le projet avec enthousiasme. Mais ils doivent vite déchanter : tous rêvaient secrètement de devenir
le prochain Jean Dujardin ou la future Marion Cotillard, et les voilà obligés d’incarner un arrosoir ou une feuille morte.
Extrait du chapitre 3 : L’âge idiot (6-10 ans)
Pénétrer dans une chambre d’ado, c’est comme violer la tombe d’un pharaon. Pour commencer, une inscription
sur la porte vous interdit d’entrer. À l’intérieur, des images de divinités mystérieuses tapissent les
murs et une couche de crasse millénaire recouvre le sol, jonché de restes d’aliments desséchés.
L’air est saturé de vapeurs mortelles et, dès que vous ouvrez la fenêtre, la malédiction
s’accomplit : la créature allongée sur le lit, que vous croyiez inanimée, vous bondit dessus en
poussant des hurlements. Il faut alors courir vers la sortie en prenant au passage l’objet précieux que vous recherchiez ;
vous pourrez ensuite l’exhiber comme un trophée avant de le mettre au lavage.
Extrait du chapitre 4 : L’âge bête (11-15 ans)
Chaque génération a eu sa coupe de cheveux : à l’époque de Jeanne d’Arc, c’était
la coupe dite « à la Jeanne d’Arc » ; à l’époque des Beatles, c’était
la coupe dite « à la Beatles » (la même que la coupe à la Jeanne d’Arc) ; mais aujourd’hui,
les adolescents sont déboussolés, ils n’ont plus de repères : soit leurs idoles changent de coupe plusieurs fois par
jour (Lady Gaga), soit elles portent un casque (Daft Punk), soit elles n’ont carrément pas de cheveux (Gollum). Tout cela explique le
désordre capillaire que vous constatez chaque matin quand vos enfants partent au lycée.
Extrait du chapitre 5 : L’âge insupportable (16-18 ans)
« La vie de parents ? Que du bonheur (entre 3 h 39 et 3 h 47) ! »
(Jeanne de Ménibus, Elle)
« Le livre le plus drôle de cette rentrée ! » (Olivia de Lamberterie,
« Le Masque et la Plume », France Inter)
« Le livre le plus hilarant de ce premier trimestre, parole de père de famille.
Et d’ex-enfant. » (Grégoire Leménager, L’Obs)
« Ce livre illustré par Florence Cestac est indispensable »
(T.B., La Liberté, Suisse)
« Savourez la lecture de ce livre hilarant » (Ph. Degouy,
L’Écho, Belgique)
« Hilarant » (V. Gans, Madame Figaro)
« Vous allez adorer cet ouvrage ! » (M. Laurent, Biba)
« J’ai ri franchement, et pas qu’un peu ! »
(blog D’une berge à l’autre)
« J’ai adoré ! » (blog C’est quoi ce bruit ?)
« Un livre hilarant pour les parents ! » (blog Papa Panique)
« Un livre qui m’a fait rire de la première à la dernière
page » (blog Sysy in the City)