Manager tyrannique, Marv Pushkin embarque son équipe de publicitaires pour un week-end de chasse en Alaska. Alors qu’il est en train de changer une roue de son 4 x 4, un ours l’attaque. Coincé sous la voiture, la jambe broyée par le châssis, Marv se fait grignoter le pied par Monsieur l’Ours.
Une situation pour le moins inconfortable, qui plongerait plus d’un citadin dans le désespoir. Mais, grâce aux puissants analgésiques dont il ne se sépare jamais, Marv est résolu à tenir le coup en attendant les secours. S’engage alors un délirant monologue où il s’attache à démontrer la supériorité de l’Homo Sapiens sur le Plantigrade, et plus largement de la Civilisation sur la Nature, n’en déplaise aux écolos chevelus et autres thuriféraires de ce ringard de Thoreau.
Car Marv Pushkin déteste la nature, sa femme geignarde et ses lopettes de subordonnés. En revanche, il adore son Range Rover aux sièges rabattables en cuir d’Oxford, ses vêtements de marque, ses drogues aux propriétés chimiques merveilleuses, sa maîtresse Marcia du service clients, et surtout lui-même.
L’être supérieur qu’est Marv Pushkin parviendra-t-il à se tirer de ce mauvais pas – et à repartir du bon pied ?
L’Ours deviendra-t-il l’avenir de l’Homme ?
Vous le saurez en lisant cette satire hilarante, une trépidante aventure immobile aux multiples rebondissements.
Mykle Hansen vit à Portland, dans l’Oregon. Auteur de plusieurs recueils de nouvelles (Monster Cocks, The Bored, Bored Princess, Rampaging Fuckers of Everything on the Crazy Shitting Planet of the Vomit Atmosphere...), publiés sous l’égide du bien nommé mouvement « Bizarro », il signe ici un premier roman résolument anti-Nature Writing.
Lors de sa tournée promotionnelle aux États-Unis, Mykle concluait ses lectures en combattant un ours à mains nues. Il perdait souvent.
“ Vous pensez que vous avez des problèmes ? Moi, je suis en train de me faire dévorer par un ours ! Oh, mais désolé, toutes mes excuses, écoutons donc vos problèmes ! Mmm-hmm ? Alors comme ça, votre patron est méchant avec vous ? Et votre voiture vous cause des soucis ? Et vous vous inquiétez pour l’environnement ? Tiens donc ! Votre environnement vient juste de me bouffer un pied ! Je pisse mon sang sur votre environnement. Je peux donc à présent affirmer sans crainte d’être contredit que MES PROBLÈMES SONT PIRES QUE LES VÔTRES. Alors fermez-la avec vos problèmes, OK ? ”
« C’est parti pour cent cinquante pages de rire, où le crétin imbu de lui-même piégé
sous sa carlingue pendant des jours déverse son fiel sur la société, vomit sa haine de la nature, tresse les louanges
de son rutilant Land Rover et s’embarque dans des délires causés par la solitude et l’abus de narcotiques.
Explorant le dédale des névroses de l’homme moderne écrasé par son ego surdimensionné, Mykle
Hansen signe un roman dans lequel son humour outrancier et son (très) mauvais esprit tiennent la distance, portrait acide de
notre monde consumériste. » (Mikaël Demets, L’Accoudoir)
« Commence ainsi un long monologue haineux, délirant, burlesque, qui n’épargnera personne, surtout pas sa femme,
les pauvres ou les écologistes. Au secours ! Un ours est en train de me manger !, c’est la recension par un
Bret Easton Ellis sous cocaïne d’un reportage Discovery Channel ; c’est Patrick Bateman en pleine poussée
de paranoïa, maudissant la terre pour avoir sali ses mocassins cirés. C’est évidemment acide, cynique,
huitième degré, sans complexe, bref, super drôle. Vite, la suite ! » (Pierre Jouan, Chro)
« Grâce au style débridé et hilarant de Mykle Hansen, nous sommes littéralement sous le 4x4 avec son
héros... Ce bref roman déjanté n’aurait pu être qu’une farce, mais la farce porte la griffe
d’un moraliste masqué. » (Christophe Dupuis, L’Express)
« Roman fou aux accents tragi-comiques de Mykle Hansen, Au secours! Un ours est en train de me manger! se distingue par un ton
délirant, cru, semé d’outrances, qui ne fera penser ni à Jack London ni à un guide touristique pour
randonneurs... » (Marc-Olivier Parlatano, Le Courrier)
« Le premier roman de Mykle Hansen est caustique à souhait. À lire si l’on a une bonne dose d’humour noir.
Mais surtout pas en camping. » (T.B., La Liberté)