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couverture Le Sexe tout bête

Gideon Defoe

Le Sexe tout bête

La sexualité des animaux petits et grands







Tous les goûts sont déjà dans la nature !


Savez-vous que Flipper le dauphin est en réalité un obsédé sexuel qui saute sur tout ce qui bouge, quilles de navires comprises ? Que le poisson-clown, héros du Monde de Nemo, change de sexe à volonté pour trouver des partenaires ? Que les cris d’extase trop « humains » des tortues des Galapagos en pleine copulation empêchaient Charles Darwin de dormir ? Que le panda géant se reproduit mieux en matant des films pornos ? Et que le macaque est même prêt (en renonçant à son jus d’orange) à payer pour en voir ?

C’est trop tard : si vous lisez ce texte, vous le savez désormais et ne pourrez plus regarder ces mignonnes petites bestioles du même œil. Du panda à l’albatros, en passant par le gorille, le rhinocéros ou la girafe, ce livre instructif et hilarant sur les stupéfiantes pratiques sexuelles d’une soixantaine d’espèces animales, signé par l’un des meilleurs humoristes anglais, est illustré avec pétulance par Florence Cestac.


Parution : 18 mars 2021

Couverture & 40 illustrations de Florence Cestac

Traduit de l’anglais par Thierry Beauchamp

« Les Insensés » n°42

160 pages – 16 euros

ISBN : 978-2-37498-188-8


Ce livre est également disponible en e-book (formats ePub et PDFweb)

LES AUTEURS


© Ludovic de Brito

Gideon Defoe


Né en 1975 à Londres, Gideon Defoe suit des études d’anthropologie et de zoologie avant de se lancer dans l’écriture avec la série de romans humoristiques Les Pirates ! (5 formidables aventures parues, au Dilettante & chez Wombat) qui connaîtra un succès international et sera adaptée en film d’animation par Peter Lord & les studios Aardman (Chicken Run), sous le titre : Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout.

Ce digne héritier de Will Cuppy, René Goscinny et des Monty Python ramène parallèlement sa science en signant Le Sexe tout bête, essai aussi instructif que comique sur la sexualité des animaux.


Les livres de Gideon Defoe aux Nouvelles Éditions Wombat

Les Pirates! dans : Une aventure avec les Romantiques (plus d’infos)




Florence Cestac


Dessinatrice et scénariste de BD depuis la fin des années 1970, cofondatrice avec Étienne Robial de la mythique maison d’édition Futuropolis, Florence Cestac a notamment signé Le Démon de midi, La Vie d’artiste, Filles des oiseaux ou encore Un amour exemplaire (avec Daniel Pennac), des succès en pagaille parfois adaptés au théâtre et au cinéma. En 2000, elle est devenue la première femme lauréate du Grand Prix d’Angoulême.


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Extrait : « Le porc-épic »

Au grand désarroi du porc-épic mâle, la femelle ne s’intéresse au sexe que quatre heures par an. Par conséquent, pendant 364 jours et demi, il ne lui reste plus qu’à se frotter contre un bout de bois. Mais lorsque vient le fameux après-midi, le mâle se dresse fièrement sur ses pattes arrière pour exhiber son érection et approche de la femelle en se dandinant. Une fois qu’il se trouve à deux mètres de l’objet de ses désirs, il l’asperge de généreuses giclées d’urine. Chose incroyable, certaines femelles ne semblent pas juger cela particulièrement excitant. Dans ce cas, elles s’ébrouent pour se sécher et chargent le mâle. Ce dernier n’a plus qu’à aller se consoler avec son bout de bois. Mais si la femelle est d’humeur coquine, elle soulève sa queue et expose une zone dépourvue de piquants de son anatomie. Puis elle se tourne vers le mâle et se laisse monter par derrière. La plupart du temps, il garde ses pattes avant sur sa tête pour éviter d’être transpercé. Une fois qu’ils ont terminé leur petite affaire, la femelle semble vouloir rattraper le temps perdu car elle part à la recherche d’un autre mâle, et un autre après ça, et autant qu’elle peut en trouver pendant la brève période de ses chaleurs. Puis la fête s’arrête aussi vite qu’elle a commencé, et le mâle s’en retourne chez lui regarder son calendrier en soupirant pendant douze autres mois.

Extrait : « L’argonaute voilier (pieuvre) »

Il y a des choses qui vous font réfléchir sérieusement au sens de votre vie. Regarder un documentaire déchirant sur de tout petits orphelins roumains. Assister à la naissance d’un agneau. Vous surprendre à taper l’expression « pénis nageur détachable ».

Les pieuvres sont étranges par de nombreux aspects. Elles peuvent se glisser à travers un trou de la taille d’une pièce de deux euros. Quand elles sont malheureuses, elles ont tendance à s’auto-dévorer. Et une récente étude montre qu’elles n’aiment rien tant que se faire passer pour des noix de cocos dérivant sur le fond marin. Elles sont aussi extrêmement timides : lorsqu’une pieuvre rencontre un partenaire sexuel, elle préfère se tenir en retrait, littéralement « à portée de bras » pendant tout le rapport. En effet, le mâle produit alors un énorme « spermatophore », qui est une sorte de grosse grenade à main remplie de sperme. Il s’en saisit avec l’un de ses tentacules, le déploie délicatement vers la femelle et lui introduit le spermatophore dans sa cavité sexuelle (qui est aussi l’endroit par lequel elle respire) où il finit par exploser. Utiliser sa main pour fourrer son sperme dans les narines de sa copine : ce n’est pas vraiment hyper romantique.

Une espèce particulière, l’argonaute voilier, se montre encore plus distante que les autres pieuvres : chez cet octopode, le tentacule porteur du spermatophore se détache et, sous l’effet de la propulsion, nage de lui-même jusqu’à la femelle. Le mâle commence alors à dépérir et meurt peu de temps après. Peut-être y a-t-il un rapport avec le fait de voir son pénis s’éloigner sans lui… Je ne sais pas ce qui se passe si le pénis rate sa cible et se dirige accidentellement dans la gueule d’un requin ou autre chose du même genre. L’argonaute voilier se met sans doute à pleurer.

La presse sur Le Sexe tout bête

« Avec ses textes très courts, Defoe se place implicitement comme héritier de Will Cuppy, dont les textes humoristico-zoologiques sont également disponibles chez Wombat. Mais le Britannique arrive habilement à se démarquer de son modèle états-unien. Là où Cuppy adopte une approche anthropomorphe moralisatrice complètement incongrue, Defoe multiplie les formes. Il imagine des dialogues post-coïtaux, retranscrit le discours de la mante religieuse expliquant à ses enfants pourquoi elle a mangé papa, écrit à la BBC pour proposer des séries cauchemardesques sur la vie des bêtes, fait des références à la culture pop, etc. C’est pourquoi le lecteur féru de biologie, qui n’apprendra sans doute pas grand-chose, y trouvera quand même son compte tant l’auteur fait preuve de drôlerie et d’invention pour rendre la matière plaisante… » (Stéphane Babey, Vigousse)


« Drôle et graveleux, ce petit livre à l’humour subtil contient assez d’informations bizarres pour vous empêcher de regarder un documentaire animalier sans un léger malaise. À moins qu’il ne vous rende plus admiratif de l’extraordinaire ingéniosité de mère Nature, et des moyens qu’elle a trouvés pour assurer la perpétuation des espèces. » (Bernard Quiriny, Lire/Le Magazine littéraire)


« Une lecture très amusante sur l’infinité des pratiques sexuelles qui changera forcément votre regard sur toutes les bêtes qui vous entourent. » (Stéphanie Chin-Nin, Mieux pour moi)


« Le Sexe tout bête détaille des habitudes sexuelles à faire pâlir Rocco Siffredi. Illustré par Florence Cestac au top de sa forme, ce livre est l’éclat de rire salvateur du moment. » (Géant Vert, [dBD])