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couverture Ma chienne de vie

James Thurber

Ma chienne de vie

Une autobiographie comique

Les tribulations loufoques d’une famille farfelue

– grand-père et chien compris –

signées par l’un des maîtres du comique anglo-saxon


« Quand j’atteindrai quarante ans, mes facultés se seront peut-être repliées, telle la corolle des fleurs au crépuscule, me laissant incapable d’écrire mes mémoires en y mettant la dose idoine de sobre inexactitude, ou alors, étant venu à bout de la tâche, incapable d’aller les porter à mon éditeur… »

C’est donc en pleine force de l’âge, dès les années 1930 dans les pages du New Yorker, que James Thurber fait paraître Ma chienne de vie, autobiographie loufoque et illustrée racontant sa jeunesse au sein d’une famille farfelue de l’Ohio. De l’effondrement du lit paternel à la visite nocturne de bien étranges fantômes, des lubies du chien Muggs à celles d’un grand-père frappadingue hanté par la guerre de Sécession, Thurber transfigure les petits événements de la vie en minuscules épopées tendres, drôles et cocasses.


Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jeanne Guyon

Couverture & 30 illustrations de l’auteur

Collection « Les Insensés » n° 35


Parution : 19 avril 2018

160 pages – 15 euros

ISBN : 978-2-37498-107-9


Ce livre est également disponible en e-book (formats ePub et PDFweb).


James Thurber


© Denyse B. Smith

Écrivain et dessinateur, pilier de la rédaction du New Yorker durant plus de trente ans, James Thurber (1894-1961) fut un des grands talents comiques de l’âge d’or du magazine, aux côtés de Robert Benchley, S. J. Perelman et Wolcott Gibbs.

Si les textes d’humour de Thurber sont devenus des classiques constamment réédités dans les pays anglo-saxons, son style graphique sensible et naïf, très précurseur, eut aussi une influence considérable sur le dessin minimaliste de son temps, des Peanuts aux Shadoks.

James Thurber est l’auteur de La Vie secrète de Walter Mitty (adapté plusieurs fois au cinéma, de Norman McLeod en 1947 à Ben Stiller en 2014), d’une autobiographie drolatique, Ma chienne de vie, de La Dernière Fleur, conte graphique écologiste et pacifiste traduit en France par Albert Camus (rééd. Wombat 2018), ainsi que de L’Homme qui en savait trop peu (recueil inédit de parodies policières).


James Thurber par lui-même

« James Thurber est né le 8 décembre 1894 à Columbus dans l’Ohio, où tant de choses épouvantables lui sont arrivées. Il s’est révélé incapable de garder quoi que ce soit dans son estomac jusqu’à l’âge de sept ans, ce qui ne l’a pas empêché d’atteindre une taille d’1,84 mètre (et demi) et un poids de 76 kilos (vêtements d’hiver compris). Il a commencé à écrire à dix ans (Horse Sandusky, le scout intrépide) et à dessiner à quatorze ans. Il n’a jamais travaillé comme cow-boy, garçon de ferme, docker, cuisinier dans une gargote, ou bûcheron, et n’a jamais boxé chez les amateurs. D’un tempérament sanguin, il met difficilement de l’eau dans son vin et, le plus souvent, les gens finissent tout simplement par s’en aller. Grand amateur de tir à la carabine, mais incapable de se concentrer, il a l’habitude de tirer en l’air au moment où il tend l’arme à son voisin. Sa candidature vient d’être rejetée par le Skeet Shooting Club du comté de Fairfield (Connecticut). Il a néanmoins gagné un canari en lançant des balles de base-ball contre des poupées de chiffons à Buckeye Lake, Ohio, en 1923…

Si quelqu’un parle, il n’écoute jamais, préférant garder son esprit vierge de toute pensée afin de pouvoir ouvrir la bouche quand les autres ont fini. Son livre préféré est Gatsby le Magnifique et son auteur de chevet Henry James. Il porte très mal des vêtements d’excellente qualité et ne retrouve jamais son chapeau. On lui a dérobé deux pardessus qu’il avait laissés dans les locaux du New Yorker, à moins qu’il ne les ait laissés ailleurs. Il est Sagittaire avec la lune en Bélier et s’entend à merveille avec tous les gens qui sont nés entre le 20 et le 24 août. »


Les livres de James Thurber aux Nouvelles Éditions Wombat

La Dernière Fleur (plus d’infos)

Ma chienne de vie

L’Homme qui en savait trop peu (plus d’infos)