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couverture L’Amusant Musée

Jean-Luc Coudray
& Isabelle Merlet


L’Amusant Musée
ou Le Jeu de l’art

Un délicieux recueil de « cartoons »
se moquant avec humour et élégance de l’art contemporain



Est-ce de l’art ou du cochon ? À l’heure où les œuvres d’art se réduisent à des « concepts », voire à de simples discours sur l’art, la question se pose de plus en plus souvent.

Portant un regard à la fois caustique et ludique sur l’art contemporain, avec une souriante ironie teintée d’absurdité, les dessins humoristiques dialogués de Jean-Luc Coudray et Isabelle Merlet nous plongent dans un univers tout en chatoiements séducteurs et profondeurs superficielles, où c’est parfois la mauvaise foi qu’on porte au rang d’art.

Évoquant le graphisme d’un Joost Swarte, mêlées d’une touche d’onirisme animalier très personnelle, les illustrations d’Isabelle Merlet, nourries de références subtiles à de multiples courants artistiques, offrent un riche et esthétique contrepoint aux dialogues.


Préface de Philippe Geluck

Introduction de Jean-Luc Coudray

Coll. « Les Iconoclastes » n° 9


Parution : 19 septembre 2019

Format 150 x 190

Relié en quadrichromie

128 pages – 17 euros

ISBN : 978-2-37498-159-8


Jean-Luc Coudray
& Isabelle Merlet


© Nicolas Guérin

Isabelle Merlet


Née en 1967 à Mulhouse, Isabelle Merlet fait des études d’Arts appliqués. Elle enseigne un temps les Arts plastiques avant de découvrir, en 1991, la couleur de bande dessinée. Elle collabore aujourd’hui avec des auteurs tels Ruppert & Mulot, Blutch, Catherine Meurisse, Taiyô Matsumoto, Hugues Micol, Jean-Marc Rochette, etc., pour de nombreuses maisons d’édition de BD.

En 2014, travaillant sur le dernier film d’Alain Resnais Aimer, boire et chanter, elle rencontre le maître de quatre-vingt-onze ans – rencontre qui réveille une créativité un peu endormie. En 2015, elle commence le projet de L’Amusant Musée avec Jean-Luc Coudray et profite d’une résidence à la Maison de la littérature de Québec pour élaborer son bestiaire.

Ses portraits et dessins sont parus dans Le Vif, Télérama, Sud-Ouest et Pandora. Après avoir réalisé plus de quatre-vingts albums de BD en tant que coloriste, elle publie ici son deuxième livre en tant que dessinatrice.



© DR

Jean-Luc Coudray


Né en 1960 à Bordeaux, Jean-Luc Coudray écrit des nouvelles, récits, essais, textes humoristiques, poésies, scénarios de dessins d’humour ou de BD. Il dessine également des strips (dont « Béret et Casquette », publié dans Sud-Ouest, qui a obtenu l’As du Strip en 1991). Il a travaillé pour diverses revues comme Fluide glacial, Psikopat ou La Décroissance.

Jean-Luc Coudray a publié une cinquantaine de livres, parmi lesquels les textes Le Guide philosophique de l’argent (Le Seuil) et Lettres d’engueulade (L’Arbre vengeur). Il a travaillé entre autres avec Moebius, Lewis Trondheim (Nous sommes tous morts, L’Association), Régis Lejonc ou son frère Philippe Coudray. Il a obtenu le Prix de Poésie Paul-Valéry en 1982 et un Alph’Art au festival d’Angoulême en 1990 pour Séjour en Afrique avec Alain Garrigue.Ses histoires de Monsieur Mouche (éditions i, 2019) ont été illustrées par 48 dessinateurs de BD tels Loustal, Druillet, Boucq, etc. Ses strips ont été réunis en anthologie sous le titre Je suis heureux par vengeance (La Boîte à Bulles, 2014).


Les livres de Jean-Luc Coudray & Isabelle Merlet aux Nouvelles Éditions Wombat

L’Amusant Musée ou Le Jeu de l’art

Extraits

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Extrait de la préface de Philippe Geluck

« J’ai l’air comme ça, mais en réalité je m’en tape le coquillard de savoir ce qu’est ou n’est pas l’art. Chacun fait ce qu’il veut et chacun prend comme il l’entend. Comme dans ce réjouissant Amusant Musée ou Le Jeu de l’art de mes estimés con-frère et -sœur, Jean-Luc Coudray et Isabelle Merlet. Comme ils me font plaisir, ces deux-là, à croquer ce milieu que j’aime tant. Quelle élégance dans la réalisation ! Quelle subtilité dans l’analyse ! On dirait qu’ils ont scrupuleusement noté tout ce qui se dit dans les vernissages ou les salons d’art. Et pourtant, tout est inventé. En nous racontant leur monde de l’art, ils en créent un autre, plus vrai que le vrai. La Fontaine faisait parler les animaux pour ne point encourir les foudres du pouvoir, Coudray-Merlet font pareil en espérant passer entre les gouttes de la bien-pensance culturelle, mais personne n’est dupe. Leur fable à eux est trop explicite et je voudrais, très amicalement, les avertir du courroux dont ils feront l’objet. Ils seront traités de réactionnaires, de perfides et de félons. C’est comme ça. C’est le risque quand on se moque de ses contemporains. »